Alimenter le monde de la performance ultra-sportive avec un carburant efficace et durable, c'est la raison d'être de Näak .

C'est pourquoi nous avons eu le plaisir d'interviewer Kathy Tremblay ,double olympienne et championne panaméricaine de triathlon. À la veille des Internationaux de triathlon de Montréal, l'ambassadrice de Näak offre ses précieux conseils pour performer le jour de la compétition.

Nom : Kathy, comment abordes-tu une course sur un parcours que tu ne connais pas ?

Kathy : La première chose à faire est d'acquérir la reconnaissance du parcours. Si c'est en ville comme le Triathlon International de Montréal, il est bon d'arriver avant la compétition et de faire du vélo ou du jogging sur le parcours pour le voir avant le jour de la course. Il est important de reconnaître les endroits qui pourraient être très techniques ou dangereux afin de planifier une stratégie d'attaque ou une stratégie d'approche pour la course.

Mots clés : Que mangez-vous la veille d’une course ?

Kathy : Je mange ce que j'ai l'habitude de manger. Je ne fais jamais trop de glucides. Je mange sans gluten. Je fais attention à ce que je mange. Par exemple, je mange du poulet avec des légumes, des patates douces ou du quinoa.

Näak : Pourquoi préférez-vous manger sans gluten ?

Kathy : Tout simplement parce que le blé est irritant. Aussi parce qu’il y a plein d’autres beaux produits alimentaires à découvrir comme le quinoa, le riz, les pommes de terre, etc. De manière générale, j’ai tendance à manger des aliments qui viennent de la Terre et qui ne sont pas transformés. C’est ce que je privilégie avant une course.

À propos : Que consommez-vous le matin un jour de course ?

Kathy : Avant une course, je mangeais souvent des flocons d'avoine. Parfois, je mangeais aussi une tranche de pain grillé avec du beurre d'amandes et du miel pour m'assurer d'avoir un repas complet et équilibré afin d'éviter d'avoir faim pendant la course.

Näak : Que manges-tu pendant ta course ?

Kathy : Une heure avant une course, je mangeais une collation. Par exemple, une barre énergétique Näak . J'en prenais une ou deux bouchées pour m'assurer de ne pas avoir faim pendant la course. En effet, les barres énergétiques Näak au cricket fournissent une énergie longue durée pour les ultra-distances. J'avais aussi deux bouteilles : une remplie d'antioxydants et une autre de légumes verts. De plus, je fixais les barres sur mon vélo. Les barres que j'apportais étaient des barres que j'avais l'habitude de consommer. Pendant une course, il faut éviter d'essayer de nouveaux produits alimentaires et s'en tenir à ce que votre corps peut digérer.

Näak : Un conseil pour gagner du temps dans la zone de transition ?

Kathy : Une bonne visualisation de la zone de transition. Tout comme le fait de voir le parcours avant sa course, il est important de visualiser où l'on va. Le jour de la course, il n'est plus temps de réfléchir, il faut agir. La réflexion et la préparation se font en amont. Pour être plus rapide dans sa zone de transition, il faut visualiser chaque portion de celle-ci : sortir de l'eau, courir vers son vélo, déposer son matériel dans sa boîte, où tout est positionné, etc. Il faut visualiser chaque étape dans sa tête pour qu'au moment de sortir de l'eau tout devienne automatique et que l'on n'ait à penser à rien. C'est pour ça qu'on s'entraîne (rire). Une course n'est le résultat ni plus ni moins que de vos entraînements, de vos efforts et de vos actions. C'est pour ça qu'il est important de bien s'entraîner et de se fixer des objectifs précis lors de ses entraînements !

Näak : Un conseil pour la préparation mentale ?

Kathy : Allez voir le parcours avant votre course, essayez-le, ressentez-le. Soyez présent à vos sensations. Vivre l'instant présent.

Nom : Avez-vous un mantra que vous vous répétez le jour de la course ?

Kathy : C'est vraiment sur les sensations que j'ai travaillées lors de mes entraînements. Par exemple, quand j'étais dans l'eau, je pensais toujours « Boum, boum, respire, boum, boum, respire... ». J'avais un rythme à atteindre. Quand tu te fais frapper ou que tes jambes se prennent dans quelqu'un pendant la partie natation, ça peut te déstabiliser rapidement. Quand c'était le cas, j'essayais de revenir à une sensation que je connaissais et que j'avais pratiquée pendant mes entraînements. Pendant la partie vélo, c'était autre chose. Pendant la partie course, c'était « Tête, épaules, genoux, orteils, tête, épaules, genoux... ». De plus, je pensais toujours à la position de mon corps : où je regardais, penser à baisser les bras, penser à avancer, à avoir les pieds rapides... Puis, je recommençais. Je me répétais toujours la même chose. J'étais comme une machine. Le jour de la course , tu ne réfléchis pas. Ce n'est plus le moment de penser à essayer de faire quelque chose de bien. Tout se fait pendant ta période d'entraînement.

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