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CONSEILS NÄAK #4 : ENTRETIEN AVEC LUDOVIC POMMERET – COMMENT EXCELLER ET ENDURER EN ULTRA-TRAIL RUNNING ?

Ludovic Pommeret défie le temps. Pas seulement celui mesuré par les bougies sur les gâteaux d'anniversaire, mais aussi celui qui s'écoule après le départ d'une course. A 49 ans, l'ultra-trailer des Alpes françaises continue d'écrire l'histoire en remportant certaines des courses les plus prestigieuses du monde. Déjà vainqueur de l'UTMB et de la Diagonale des Fous, Ludovic a inscrit cette année une nouvelle légende à son palmarès en s'imposant sur la Hardrock 100, battant au passage le record de Kilian Jornet.

Sept semaines après cette victoire monumentale, Ludovic a réalisé un nouveau record personnel sur l’UTMB (20h57), en terminant dans le top 5. Comment cet athlète, qui a rejoint Näak il y a tout juste un an, a-t-il profité de notre collaboration pour améliorer ses performances ? Comment Näak Lab l’a-t-il aidé à continuer de progresser à 49 ans ? Quels conseils donne-t-il en matière de nutrition et de préparation aux courses d’ultra-trail, notamment au Grand Raid de la Réunion qui aura lieu dans quelques jours ?

Rencontrez un athlète inspirant qui est non seulement alimenté par Näak Drink Mix , mais qui semble également avoir trouvé le secret d'un succès durable.

« NÄAK TIPS » est notre nouvelle série d'articles : une rubrique dans laquelle nos athlètes professionnels de trail et d'ultra-trail partagent leurs conseils et leurs expériences pour vous aider à atteindre vos objectifs le jour de la course. Pour consulter tous les articles de cette rubrique, cliquez ici : Blog nutrition Näak .


À LA CONQUÊTE DU DOUBLE HARDROCK-UTMB

Tu as réalisé une année exceptionnelle, avec une victoire à Hardrock et un top 5 à l'UTMB avec ton meilleur chrono. Comment classerais-tu cette saison dans ta carrière ?

Cette saison a été incroyablement satisfaisante. Je dirais autant que les années où j'ai remporté l'UTMB (2016) et la Diagonale des Fous (2021). Donc, 2024 est sans aucun doute l'une de mes trois meilleures saisons !

Vous continuez à progresser d’année en année, quel que soit votre âge. Comment expliquez-vous vos performances élevées en 2024 ? Avez-vous changé quelque chose dans votre entraînement ?

Ma performance cette année est le résultat de plusieurs facteurs. D’abord, j’ai moins couru en début de saison en raison d’une blessure hivernale, ce qui m’a donné plus de fraîcheur au printemps. J’ai aussi investi plus de temps dans la préparation du Hardrock. Pour m’acclimater à l’altitude, j’ai passé 10 à 18 heures par jour dans une tente hypoxique pendant trois semaines avant de me diriger vers le Colorado. Je suis arrivé un mois avant la course, j’ai couru le parcours complet deux fois à un rythme détendu et j’ai construit une base aérobique solide. Côté nutrition, les conseils de Näak Lab m’ont aidé à passer au niveau supérieur. Lors des courses précédentes, je me fiais à l’eau, aux gels énergétiques et à mon instinct. Mais cette année, j’ai suivi ma glycémie lors des courses de préparation, j’ai fait des ajustements et j’ai diversifié mon alimentation avec des Drink Mix , des purées énergétiques ,des gaufres et des gels sur mesure. J’avais également des plans nutritionnels structurés pour chaque objectif.

Vous avez remporté le Hardrock 100 avec plus de 3 heures d'écart le 2, et vous avez battu le record de Kilian Jornet de 3 minutes : le 12 juillet 2024, était-ce le plus beau jour de votre carrière ?

Lors de la reconnaissance, le rythme de Kilian me semblait stratosphérique. J'étais en retard sur tous les segments. Mais le 12 juillet, tout s'est aligné. Je suis parti devant, à l'écoute de mon corps, avec l'objectif de pousser cette sensation de confort le plus loin possible. J'étais très prudent et conservateur, attendant le moment où ça se corserait, le moment où j'entrerais dans la « caverne de la douleur ». Gérer l'imprévu fait partie intégrante de l'ultra-trail, mais cette fois, je n'y ai pas été confronté. J'appréhendais le cauchemar, mais il n'est jamais venu : j'ai vécu une journée de rêve. C'est la première fois que cela m'arrive dans ma carrière, et je ne sais pas si je pourrai le répéter. Je n'ai pas trouvé de formule magique ! L'ultra-trail m'a rappelé cela plus tard dans l'été lors d'un UTMB beaucoup plus poussif en termes de sensations, même si la performance finale me satisfait. A Chamonix, j'étais dans la bagarre plutôt que dans le plaisir !

En parlant de l’UTMB : comment as-tu réussi à enchaîner ces deux ultra-trails mythiques, séparés de seulement 7 semaines ? Qu’as-tu mis en place lors de cette transition ?

Tout d'abord, j'ai opéré un changement structurel : je me suis organisé pour travailler davantage en début de saison (je suis ingénieur), et ainsi me détacher complètement du travail cet été, du 15 juin au 15 septembre. Évidemment, cette liberté a favorisé ma récupération. Je sais aussi que le Hardrock et l'UTMB sont 2 ultra-trails qui se ressemblent dans le sens où il faut développer des qualités à peu près similaires pour y être performant. C'est beaucoup moins vrai pour un Western States et un UTMB par exemple, ce qui rend l'enchaînement plus difficile. Concrètement, entre le 13 juillet et le 30 août, j'ai très peu réduit mes efforts : 2 jours après le Hardrock, je me suis remis au trail ; puis, dès mon retour en France, j'ai enchaîné 2 tours du Mont-Blanc avec des amis. Ma plus grosse semaine entre les deux épreuves s'est déroulée à la semaine +4 après la course américaine et à la semaine -3 avant l'épreuve française : 220 km et près de 13 000 m de dénivelé positif en 7 jours.

« J’ai également investi plus de temps dans la préparation du Hardrock. »

« Côté nutrition, les conseils de Näak Lab m'ont aidé à passer au niveau supérieur. »

« Ma plus grosse semaine d’entraînement entre les deux épreuves a été 4 semaines après la course américaine et 3 semaines avant la course française : 220 km et près de 13 000 mètres de dénivelé positif en 7 jours. »

LES CONSEILS DE LUDOVIC POMMERET POUR LA DIAGONALE DES FOUS

Avec trois podiums (2009, 2014, 2019) et une victoire (2021), la Diagonale des Fous occupe une place particulière dans votre cœur. Qu'est-ce qui rend le Grand Raid de la Réunion si unique ? En quoi se différencie-t-il des autres ultra-trails ?

La technicité du parcours est un facteur important. Si d'autres ultra-trails comportent des sections techniques, elles sont souvent plus courtes. A la Réunion, les segments techniques sont à la fois plus nombreux et plus longs. Autre particularité : l'ambiance incroyable qui règne sur le parcours. L'excitation peut vous pousser à courir plus vite que prévu. Par exemple, l'année dernière, ma femme, qui courait son premier ultra, a démarré la course à un rythme bien supérieur à son record personnel, simplement à cause de l'énergie du public. L'extrême humidité et les variations de température de l'île sont également un défi. Pendant la course, les températures peuvent aller de -0°C la nuit à 35°C le jour. Et n'oublions pas que les bâtons sont interdits sur le Grand Raid, ce qui affecte considérablement la préparation.

Comment se prépare-t-on à une course aussi exigeante ? Un conseil particulier pour ceux qui souhaitent terminer la Diagonale des Fous ?

Mon premier conseil est de faire du Diag' votre objectif principal de l'année et de planifier votre saison en fonction de celui-ci. Commencez à intensifier vos entraînements plus tard dans l'année pour être frais en octobre. Ne commencez pas à courir trop tôt en janvier ou février ! Ensuite, essayez de reproduire les conditions de course dans votre entraînement. Cela signifie vous entraîner sur des sentiers techniques, de longues montées, des descentes raides et toujours sans bâtons. Enfin, comme le Grand Raid est souvent un objectif à long terme pour de nombreux ultra-runners, donnez-vous toutes les chances en arrivant tôt sur l'île pour vous acclimater à l'humidité.

C'est drôle, tu as découvert les produits Näak l'année dernière, lors du Diag, alors que tu encourageais ta femme lors de son premier ultra. Penses-tu que la nutrition Näak et le travail que tu as effectué avec les équipes depuis lors ont changé la donne ?

Avant, je mangeais en fonction de mon ressenti, en me basant exclusivement sur de l'eau et des gels énergétiques. La transition que j'ai opérée en octobre 2023 m'a permis de franchir un nouveau palier. Auparavant, lors des courses, je pouvais connaître des problèmes intestinaux limitants et des baisses d'énergie importantes. Les choses vont beaucoup mieux maintenant : j'ai moins de problèmes digestifs et moins de chutes d'énergie ! Le suivi du Näak Lab est un vrai plus dans mes performances. Nous co-construisons un plan nutritionnel spécifique avant chaque course. J'ai également été sensibilisée à l'importance d'apporter non seulement des glucides, mais aussi des protéines et des lipides pendant l'effort. Je ne fais pas encore de « gut training ». J'ai conscience de son importance et je vais m'y mettre : cela m'offre encore plus de marge de progression !

As-tu des conseils nutritionnels spécifiques pour le Diag' ? Concrètement, tu t'alimentes différemment lors du Grand Raid de la Réunion par rapport aux autres ultra-trails ?

Non, mon programme alimentaire pour la Diagonale des Fous est assez similaire à celui que je suis pour l'UTMB ou le Hardrock. Je consomme en moyenne 70 à 80 grammes de glucides par heure, soit environ 325 kcal. Avec une alimentation essentiellement liquide et semi-liquide, à base de Drink Mix, de purées et de gels énergétiques. Je vous partage également un véritable coup de cœur pour la Soupe Salée, que je trouve absolument idéale pour les longues nuits froides passées dehors. Sinon, je ne note que 2 petites différences propres au Grand Raid. D'abord, à La Réunion, je peux manger plus de solides, car le rythme de course est plus lent. J'intègre donc des gaufres pendant la course en complément. Ensuite, je fais plus attention à mon hydratation, surtout dans la deuxième moitié de course où la chaleur peut être intense. Globalement, je bois plus, principalement de l'eau, pour ne pas trop augmenter mon apport énergétique et réduire les risques de troubles digestifs.

« A la Réunion, les segments techniques sont à la fois plus nombreux et plus longs. »

« L'extrême humidité et les variations de température de l'île sont également un défi. En moins de 24 heures de course, on peut ressentir à la fois le froid et la chaleur. »

« Commencez à intensifier votre entraînement plus tard dans l'année pour vous assurer d'être frais en octobre. Ne commencez pas à courir trop tôt en janvier ou février ! »

« Je vais beaucoup mieux maintenant : j’ai moins de problèmes digestifs et plus de baisses d’énergie ! Le soutien du Näak Lab a été un véritable atout pour mes performances. »

« Nous co-créons un plan nutritionnel spécifique avant chaque course. »

« J'ai également appris l'importance d'incorporer non seulement des glucides, mais aussi des protéines et des lipides pendant l'effort. »

« J'aimerais également partager avec vous un véritable coup de cœur pour la Soupe Salée, que je trouve absolument idéale pour ces longues nuits froides passées dehors. »


FORCE MENTALE ET MOTIVATION : RESTER AU SOMMET À 49 ANS

Vous semblez avoir découvert le secret pour rester jeune. Qu'est-ce qui vous fait avancer ? Avez-vous des conseils pour rester au top sur le long terme ?

Ce qui me motive au quotidien, c’est de me préparer au mieux pour une course. J’adore les défis, avoir un objectif de performance, c’est ce qui me donne la motivation. Sans rêve, difficile de continuer, de s’entraîner, de repousser ses limites. J’avoue avoir une petite peur du vide, celle de ne plus jamais vivre ces émotions intenses de joie partagée et de triomphe collectif si j’arrête. Mon conseil aux jeunes générations est donc de cultiver ses rêves, de considérer le trail comme un sport collectif, d’accepter l’énergie et de vivre pleinement toutes les émotions, les hauts comme les bas.

Vous avez presque tout gagné. Qu'est-ce qui vous motive encore à 49 ans ?

L’une de mes principales sources de motivation aujourd’hui est de combiner courses et voyages. Quand je peux associer un objectif sportif à une aventure familiale, c’est le mix parfait. Nous sommes allés en Argentine en début d’année et dans quelques jours, nous partons en Turquie pour courir un relais à trois, ma femme, ma fille et moi. Le Japon, l’Amérique du Sud, l’Asie et le Mexique figurent en bonne place sur notre liste. L’année prochaine, je compte aussi refaire le doublé Hardrock-UTMB, d’autant que le Hardrock se courra en sens inverse. Puis, quand je serai plus grand, je m’attaquerai à d’autres courses mythiques comme le Marathon des Sables ou le Tor des Géants ! (Sourire)

Vous avez toujours été très ouvert sur votre style de vie et vos plaisirs. Comment pensez-vous que cet équilibre vous aide à maintenir votre longévité dans le sport ?

Même si on court dans des paysages à couper le souffle, l'ultra-trail est un sport dur et parfois ingrat. Il demande beaucoup d'engagement et de sacrifices. Il me semble donc essentiel de savoir lâcher prise dans certains domaines, notamment au niveau de l'alimentation. Ne vous méprenez pas, je mange très sainement en général! Mais j'avoue que je fais parfois des excès de charcuterie ou de sucreries. Ma femme plaisante en disant que si je ne faisais pas d'ultra-trail, je serais en surpoids! (Rires) Plus sérieusement, je crois que cette souplesse, bien dosée, me permet de rester discipliné dans les semaines qui précèdent une course et d'arriver mentalement revigoré, prêt à repousser mes limites.

« J'aime les défis. Avoir un objectif de performance est ce qui me permet de garder la motivation en vie. Sans rêves, il est difficile de continuer, de s'entraîner et de repousser ses limites. »

« Aujourd’hui, l’une de mes principales sources de motivation est de combiner courses et voyages. Quand je peux associer un objectif sportif à une aventure familiale, c’est le mélange parfait. »

« Ensuite, quand je serai plus grand, je m'attaquerai à d'autres courses mythiques comme le Marathon des Sables ou le Tor des Géants ! »

« L’ultra-trail est un sport dur et parfois ingrat. Il demande beaucoup d’engagement et de sacrifices. Il me semble donc essentiel de savoir lâcher prise dans certains domaines, notamment au niveau alimentaire. »


LE MEILLEUR DE LUDO

Votre produit Näak préféré ?
« Le Drink Mix salé , que je bois chaud pendant les soirées d'ultra-trail, a véritablement boosté mes performances. »

Gels énergétiques préférés ?
« Les prototypes à venir du Näak Lab, que j'ai utilisés lors du Hardrock et de l'UTMB. »

Quelle est votre purée énergétique préférée ?
« Purée de patates douces . Après des heures de course, les choses sucrées deviennent trop pour moi. »

Gaufre préférée ?
« La gaufre au caramel beurre salé , même si je suis de Savoie et non de Bretagne !! »

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