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Marc Flageole se qualifie pour KONA pour la 12ème fois

Marc FlageoleMarc a terminé 2e dans sa catégorie d'âge (45-49 ans) et 14e au classement général du IRONMAN de Tremblant en 2016, ce qui lui permet de se qualifier pour les championnats du monde IRONMAN de Kona. Marc est un habitué de Kona, puisqu'il y est déjà allé 11 fois. L'an prochain, il vise un top 5 dans sa catégorie d'âge. Marc nous raconte sa course à Tremblant, sa progression en natation et nous partage quelques conseils pour ceux qui aimeraient se qualifier pour Kona un jour.

Näak : Félicitations pour ta performance à l'IRONMAN de Tremblant. Quels ont été tes moments forts en 2016 lors de ta préparation pour cet événement ?

J'ai énormément progressé en natation cette année. Grâce aux entraînements Red Mist de Swim Smooth, j'ai pris confiance en natation, ce que je n'avais pas par le passé. Alors que je commençais à perdre la motivation ces dernières années, ces entraînements m'ont amené à un autre niveau, autant techniquement que mentalement. Les entraînements Red Mist sont durs, on nage de 4500m à 5000m. Je n'avais jamais fait ça avant ! Bart (le coach de Swim Smooth) est vraiment motivant et son groupe est dynamique. Il y a toujours un objectif à chaque entraînement, avec un temps pour l'accomplir... tout est bien planifié.

Nagez en douceur Montréal

J'ai aussi amélioré ma technique. En plus des entraînements Red Mist, je faisais des séances avec Bart qui se concentraient uniquement sur la technique. Finalement, j'avais des séances de natation en CSS ( Critical Swim Speed ) avec Swim Smooth où je nageais 100 ou 200 m à haute intensité. Contrairement à la plupart des gens qui nagent 3 fois par semaine et font la même chose 3 fois, je travaillais quelque chose de différent à chaque entraînement : l'endurance, la technique et la vitesse.

Grâce à mes progrès en natation, j'étais prêt mentalement à me battre dans les trois disciplines pour l'IRONMAN de Tremblant. Je savais que j'étais prêt pour une de mes meilleures performances. Je n'avais aucun doute à ce sujet.

Näak : Quels cours as-tu suivis cette année en préparation de l'IRONMAN de Tremblant ?

Le 70.3 de Tremblant et le triathlon sprint de Saint-Lambert. J'ai tendance à participer à très peu de courses afin de maintenir ma motivation. Quand le jour de la course approche, la course me manque tellement que j'ai hâte de me battre. Sur la ligne de départ, j'ai le mors aux dents!

Marc Flageole, athlète d'ultra-endurance

Näak : Comment s'est passé l'IRONMAN de Tremblant pour toi?

Les conditions n'étaient pas faciles. Le parcours de natation était dur car il y avait un vent du sud qui créait des vagues. Cependant, j'étais concentré et je voulais bien nager. J'ai nagé les 100 premiers mètres avec un groupe de 3 personnes qui étaient beaucoup plus rapides que moi. Ensuite, j'ai suivi un autre groupe sur 200 mètres. Mais, ils étaient trop lents alors je les ai dépassés et j'ai fini par nager seul sur 3000 mètres. Je n'ai plus revu personne de mon groupe d'âge après ça.

Finalement, j'ai rattrapé les gens et j'ai continué à les dépasser pendant le reste de la course. Au final, j'ai terminé la partie natation de la course en 1:01, une très bonne performance compte tenu des conditions particulières. J'étais 12e à sortir de l'eau dans ma catégorie d'âge, mais j'étais habitué à être 30e ou 40e à sortir de l'eau.

Pour la partie vélo de la course, j'ai terminé avec mon meilleur temps à vie. Je n'avais jamais bouclé la partie vélo d'un IRONMAN en moins de 5h, même sur des parcours faciles. Je cours depuis un moment, donc je suis assez habitué à toutes sortes de conditions météo. La pluie ne m'a donc pas ralenti. Par contre, j'étais à la limite d'avoir froid (20 degrés Celsius avec la pluie). Beaucoup de gens ont eu froid, et je suis content d'être sorti sans encombre.

Le problème qui se pose quand on a froid, c'est qu'on n'arrive plus à maintenir l'effort soutenu nécessaire pour garder son corps au chaud. L'alimentation est importante dans ce cas. Si j'avais mal géré mon alimentation, j'aurais été plus faible et j'aurais probablement eu froid. Je suis content d'avoir réussi à maintenir un effort constant du début à la fin du parcours cycliste.

La partie course à pied s'est très bien passée. J'avais les jambes fortes dès le début de la course. J'ai ajusté mon rythme à 4 minutes 30 secondes par km et j'ai réussi à maintenir ce rythme pendant la majeure partie de la course. C'était mon objectif pour le marathon. J'ai commencé à avoir mal dans les 5 derniers kilomètres de la course. J'ai ralenti et j'ai perdu environ 3 minutes à la fin.

Marc utilise les barres énergétiques Näak pour ses entraînements. En effet, les barres Näak fournissent la qualité de carburant la plus efficace, adaptée aux sports d'endurance et d'ultra-intensité. L'objectif de Näak est d'aider les athlètes d'endurance d'élite à bien se préparer pour relever tous les défis.

Nom : Y a-t-il eu des moments où c'était difficile pour vous mentalement ?

Il y a eu deux moments difficiles.

Quand je faisais du vélo et qu'il commençait à pleuvoir : pendant quinze minutes, je pense que la plupart d'entre nous se disaient "Oh non, pas 4h de vélo sous la pluie !". Ce n'est jamais drôle quand on passe du sec au mouillé. Je devais rester concentré pour maintenir mon intensité.

Marc Flageole, athlète d'endurance d'élite

Durant les 3 derniers kilomètres du marathon : ma copine m'informait des temps qui m'avaient séparé de mes adversaires. Je savais que je n'avais aucune chance de rattraper le premier de ma catégorie d'âge (Nigel Gray, ex pro canadien, il a terminé 9 minutes avant Marc). Je savais aussi que le troisième de ma catégorie d'âge était loin derrière et qu'il ne me rattraperait pas. Je ne voyais personne devant moi que je pouvais rattraper, et je ne voyais personne derrière moi qui pouvait potentiellement me rattraper. Cela ne me rendait pas moins motivé pour la course, mais après 9h d'effort physique intense, j'avais mal et je voulais juste que la course s'arrête.

Näak : Qu'est-ce que vous souhaitez améliorer pour les Championnats du monde IRONMAN 2017 à Kona ?

Je vais continuer à nager cet hiver dans un bassin de 50m afin d'améliorer mes capacités de nage. De plus, j'aimerais participer à un camp d'entraînement dans un endroit chaud et humide afin de m'habituer aux conditions climatiques de Kona. M'entraîner avec des athlètes plus forts que moi m'aidera aussi à progresser en cyclisme. Je me suis entraîné avec Jérôme Bresson et JP Leclerc à quelques reprises cette année. Ils sont tous les deux beaucoup plus forts que moi et cela m'a vraiment aidé à progresser dans cette discipline.

Näak : Vous avez décidé de ne pas participer à Kona cette année et de participer à la course l'année prochaine. Quels sont vos objectifs pour Kona en 2017 ?

J'ai décidé de faire l'impasse sur Kona cette année pour me préparer pour l'année prochaine. J'aimerais y aller en bonne santé et reposé. Mon objectif est de terminer dans le top 5 de ma catégorie d'âge, ce que je n'ai pas réussi à faire en 11 ans de participation aux Championnats du Monde de Kona. Mon meilleur résultat a été une 15ème place.

Mais il faut d'abord que je me qualifie à nouveau pour l'année prochaine. C'est de plus en plus difficile de se qualifier. Il y a de moins en moins de places (3 places par catégorie d'âge) et le niveau de performance augmente d'année en année.

Marc Flageole Koné ultra sportif

Sans le soutien de ma copine, qui est aussi une athlète, je n’aurais pas pu atteindre ce niveau.

Näak : Comment organisez-vous vos formations ?

Je m'entraîne tôt le matin, le soir et le week-end. Le mercredi est mon gros jour d'entraînement. Je participe à l'entraînement Red Mist le matin, je fais une longue randonnée à vélo l'après-midi et je cours. Ça m'a vraiment aidé à progresser cette année. Pour moi, c'est plus bénéfique que si je participais à un camp d'entraînement d'une semaine car en vieillissant, on a besoin de plus de temps pour récupérer. Les lundis et jeudis sont mes jours de repos. De plus, j'ai pris 7 ou 8 jours de congé cette année pour les gros entraînements.

Näak : Si vous deviez donner un conseil à ceux qui rêvent de se qualifier un jour pour Kona, quel serait-il ?

Le conseil que je donnerais serait de ne pas brûler les étapes. Familiarisez-vous avec les distances plus courtes avant de tenter un IRONMAN. Essayez un triathlon sprint, un triathlon olympique, un 70.3, puis participez à un IRONMAN lorsque vous vous sentez prêt. De plus, demandez conseil à des personnes expérimentées et travaillez dur.

Se qualifier pour Kona est devenu très difficile et cela demande un réel engagement. Ce n'est pas donné à tout le monde. Par exemple, c'est difficile pour les gens qui ont de jeunes enfants. De plus, ne prenez pas vos amis et votre famille pour acquis. Sans le soutien de ma copine, qui est aussi une athlète, je n'aurais pas pu atteindre ce niveau. Karine (la copine de Marc) court des marathons et s'est qualifiée pour Boston l'année prochaine. Je serai à Boston et à Toronto pour la soutenir pour ses deux marathons. Nous nous soutenons mutuellement lors de nos courses. C'est vraiment stimulant !

Le soutien de mes amis et de ma famille est vraiment important. Il y a aussi une différence entre le faire une fois et vouloir le faire plusieurs fois. Pour ma part, je veux le faire chaque année donc je m'assure que ma vie et mon style de vie soient compatibles avec mon objectif.

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