Bart Rolet, notre ambassadeur Näak, a participé 3 fois aux Championnats du Monde de Triathlon à Kona. A chaque fois, il a terminé la course en moins de 10h, et a terminé à la 3ème place des Canadiens Français qui y ont participé en 2015. Coach Bart nous donne ses conseils sur la course mythique qui réunit chaque année en octobre les meilleurs athlètes du monde pour la plus longue distance de triathlon.

Näak : Comment décririez-vous Kona en 3 mots ?

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Näak : Quelle est votre histoire avec Kona ?

J'ai participé 3 fois aux Championnats du monde de triathlon à Kona . En fait, j'aimais bien l'idée d'y retourner tous les deux ans si j'en avais la chance. Jusqu'à maintenant, ça s'est plutôt bien passé, mais je vais devoir faire l'impasse sur mon tour en 2017 car je travaille sur d'autres projets.

Ma première fois à Kona a été la découverte : j'ai participé à toutes les activités, j'ai profité de chaque instant, et j'ai compris pourquoi c'est une course pas comme les autres. Outre le fait qu'il s'agisse d'un Championnat du Monde, c'est un événement mythique et irremplaçable... Il faut le vivre pour le comprendre.

Näak : Comment aborder Kona tactiquement ?

La tactique dépend des conditions météo. Comme toujours, il est important de rester calme pendant la partie natation de la course . La différence avec les autres courses IRONMAN, c'est qu'ici, tout le monde nage vite. Oubliez donc l'idée de trouver un petit groupe. La "machine à laver" dure 4300 m (ah oui, c'est la plus longue distance).

En vélo, il faut être patient . Personnellement, c'est mon parcours préféré. La côte hawaïenne, que l'on aperçoit à mi-course, permet de voir qui a roulé de manière stratégique.

La partie en descente dans le vent est incroyable et demande de l'adresse. Ma partie préférée est la dernière heure du parcours vélo. Il y a un vent violent qui frappe le visage, ce qui favorise les athlètes de plus grande taille. C'est une sensation incroyable d'être en forme à ce moment-là et d'avaler les concurrents un à un sur la mythique Queen K Highway .

Durant la partie course à pied, il est important d'adapter son rythme en fonction de la chaleur et de l'humidité. Il faut écouter son corps et penser à sa température.

Pour moi, la partie la plus dure est sur la Queen K Highway : on a fait plus de la moitié du parcours, mais les faux-plats au milieu des champs de lave semblent interminables.

Ma partie préférée est le « Natural Energy Lab » . A partir de là, on commence à imaginer la ligne d'arrivée : c'est le retour à la maison. J'ai souvent un deuxième regain d'énergie à ce moment-là.

Näak : Il fait très chaud à Kona. Quels conseils donneriez-vous en matière de nutrition pour la course ?

Avoir un bon plan nutritionnel est essentiel. Mais il est encore plus important de savoir l'adapter à la course et aux conditions. Il faut prendre son temps aux points d'hydratation pour permettre à la température de son corps de redescendre.

Näak : Quels conseils donneriez-vous aux athlètes qui participent à Kona pour la première fois ?

Souvenez-vous d'où vous venez ; de la première fois que vous avez vu Kona à la télévision ou sur Internet, du travail que vous avez accompli pour y arriver, à toutes les personnes qui vous ont aidé, et du rêve que vous vivez actuellement (même si cela peut sembler être un cauchemar plus qu'un rêve à certains moments lorsque les choses ne se passent pas comme prévu).

Nom : Outre le triathlon, qu’est-ce que vous appréciez le plus à Kona ?

L'atmosphère magique que dégage cet endroit.

Näak : Qu'aimeriez-vous améliorer la prochaine fois que vous participerez à Kona ?

J'aimerais y retourner dans 2-3 ans. Mon objectif est de finir en moins de 9h30.

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