À 21 ans, Arnaud Côté Boisvert était le plus jeune participant de la 3e édition du Raid International Gaspésie (RIG). Lors de ce défi de 4 jours, des équipes d’aventuriers doivent réaliser un parcours de 300 km en courant, en nageant et en pagayant. Arnaud et son coéquipier Pierre Poirier ont terminé en 18e position sur 40 équipes. Notre athlète Näak , coureur de skimo et de trail, nous raconte sa première participation au RIG.
Nom : Arnaud, comment t'es-tu préparé au RIG ?
Ma préparation a pris un tournant lorsque j'ai commencé à m'entraîner comme les Norvégiens, qui ont la meilleure équipe de ski de fond au monde.
Depuis de nombreuses années, les Norvégiens s'entraînent à 80 % à faible intensité et les 20 % restants à haute intensité . Par le passé, je m'entraînais beaucoup à haute intensité. Comme la plupart des gens, je pensais que si je ne me donnais pas à fond, je ne gagnais pas beaucoup en performances.
Depuis que j'ai changé ma méthode d'entraînement, je progresse plus rapidement. Une bonne récupération est également essentielle. J'ai par exemple pris deux jours de repos avant la course pour être en forme.
Näak : Quel était le rythme de la course ?
La première journée de course (le prologue) a été courte mais intense. Nous n'avons pas pris le temps de nous reposer, car c'est le jour où l'on veut montrer à tout le monde de quoi on est capable et où l'on veut commencer la course avec un bon classement.
La première journée a duré environ 4h, alors que les autres jours ont duré environ 8-9h. La course s'arrête le soir et reprend à un rythme soutenu le matin.Chaque jour est différent.Nous avons préparé les cartes le soir pour le lendemain.Nous n'avons donc pas dormi plus de 5-6h par nuit.
Näak : Comment décririez-vous le RIG en 3 mots, et pourquoi ?
Exceptionnel : Je n'ai jamais été aussi passionné par une course. Parfois, je me demandais "Pourquoi je suis là ?". C'était mon premier raid longue distance et j'ai vraiment envie d'en participer à d'autres.
Rapide : Je m'attendais à ce que la course soit rapide, mais je n'aurais jamais pensé qu'elle serait aussi rapide. J'aime l'endurance et la longue distance... Avec un rythme élevé en plus, c'est parfait !
Accueil : Tout au long de la course, les gens sont très sympathiques et accueillants. L'organisation et les bénévoles le sont tout autant.
Näak : Qu'as-tu consommé pendant la course ?
J'ai mangé des barres Näakpour avoir le plus de protéines possible tout au long de la course, et des gels Fruit2 de Xact Nutrition . C'est ce qui m'a permis de tenir les 4 jours.
Je mangeais aussi un wrap au beurre de cacahuètes pour le déjeuner. Je pensais que je serais fatiguée de manger la même chose au bout de 4 jours, mais à chaque fois j'étais contente de manger ça parce que j'en avais besoin !
Näak : Quels ont été les moments les plus difficiles pendant votre course ?
Deuxième soir de course. Alors que nous étions partis ce matin en pensant que nous aurions une journée sans erreur, nous avons fini par nous perdre. Nous avons fait l'erreur de suivre une autre équipe dans la dernière partie en descente de la course au lieu de suivre notre propre carte.
Nous les avons perdus sur le sentier de VTT, et nous avons dû ensuite marcher dans le noir sur ce sentier avec tous les vététistes derrière nous et sans nourriture... C'était terrible ! Disons que j'aurais aimé avoir 1, 2, voire 3 barres Näak à ce moment-là pour terminer la course. En effet, les barres énergétiques Näak au cricket sont conçues pour fournir une énergie longue durée aux athlètes d'ultra endurance.
C'est dans ces moments-là que le mental est mis à rude épreuve . J'ai encore vécu un moment difficile le dernier jour de course. Nous sommes partis dimanche matin à 5h du matin sur notre canoë. Tout allait bien jusqu'à ce que je ressente soudain le mal de mer et des maux d'estomac. J'étais un zombie pendant 2h30.
J'ai bu beaucoup d'eau et cela a fini par passer. Plus tard, je me suis rendu compte que je n'avais pas bu assez d'eau la veille et que mes mollets étaient gonflés parce que mes reins étaient surmenés, un symptôme courant lors des raids.
Arnaud mange des barres Näak pendant ses courses. Les barres énergétiques Näak sont composées d'ingrédients 100% naturels, dont de la poudre de grillons.
Näak : Comment avez-vous surmonté vos moments les plus difficiles ?
Le temps où nous étions perdus, c'est le travail d'équipe qui nous a fait avancer. De plus, la faim nous a guidé jusqu'au bout (rire).
Dimanche matin, je ne pensais pas finir la journée. Il fallait que je m'hydrate et que je reste positif pour finir la course.
Näak : Il y a eu des difficultés pendant la course. Laquelle avez-vous trouvé la plus difficile ?
Je n'ai eu aucun problème à surmonter les défis physiques. Cependant, je n'aime pas les espaces restreints, donc traverser une bouche d'égout était le défi le moins excitant pour moi (rire). Mais surmonter les obstacles est ce qui rend le raid génial !
Näak : Quels sont les facteurs clés du succès dans une course comme celle-ci ?
Le travail d'équipe avant tout . Il faut soutenir son coéquipier dans les moments difficiles, aussi bien physiquement quand il faut le tirer pendant une montée, que mentalement quand la force mentale est faible.
Pour réussir, il faut suivre sa propre voie . N'y allez pas tête baissée en suivant une autre équipe, car si cette équipe fait une erreur, vous en faites une aussi. Vous ne savez alors plus où vous êtes sur la carte topographique.
Pierre m'a fait remarquer à plusieurs reprises que j'étais jeune et fougueux, j'avais tendance à y aller tête baissée. On s'est fait prendre quelques fois et j'ai appris à prendre mon temps , ce qui est parfois difficile à faire dans le cadre d'une course.
De plus, il ne faut pas négliger l'alimentation. Il est important de boire et de manger constamment , car si vous oubliez, vous en payez le prix.
Näak : Vous êtes le plus jeune participant à la course de 300 km. Quelle est la leçon la plus précieuse que vous avez apprise et qui vous aidera à réussir l'année prochaine ?
J'essaie de dormir plus et de mieux gérer mes transitions. On peut gagner beaucoup de temps en étant plus rapide lors des transitions.
Pour garder la tête haute, je regarde plus souvent les cartes et j'augmente le nombre de gros entraînements consécutifs que je fais.
Enfin, au niveau de la nutrition, d' utiliser plus d'électrolytes dans mon eau pour favoriser mon hydratation .
Näak : Quels sont vos prochains objectifs ?
J'ai un ultra-trail de 160km en octobre. Après cela, je dois me concentrer sur la saison de skimo avec le circuit skimoeast et le championnat canadien . Je participerai aussi à une ou deux courses en Europe cet hiver : le Sellaronda Skimarathon et le Mezzalama .
Sentez-vous plus fort, plus confiant et sans peur avec les produits Näak !
Laisser un commentaire