La newsletter de cette semaine n'apporte que de bonnes nouvelles.
Rappelons d'abord que nos aventuriers ont repris la glace le 11 mai dernier, après avoir été déposés sur la banquise pour traverser le passage du Nord-Ouest, qui a dégelé cette année 2 à 3 semaines plus tôt.

En survolant le détroit, ils se rendirent compte que leur décision de ne pas y entrer était sage : le détroit était couvert de kilomètres d'eau libre et de glaces mouvantes, ce qui rendait le canal impraticable.

Nos explorateurs ont été très impressionnés par leur pilote qui les a finalement mis sur la glace après deux tentatives infructueuses à cause des mauvaises conditions météo. Après ce petit tour d'avion et un atterrissage réussi, les gars ont rapidement constaté que les conditions de ski s'étaient considérablement améliorées.

La glace, ont-ils révélé, est « parfaite » : lisse mais adhérente. En une semaine, les hommes n'ont affronté que trois heures de glace difficile. Nicolas a qualifié la facilité avec laquelle ils skient de « magie noire ».

De plus, la température moyenne est de -5°C. Ce changement de température est bienvenu. Pour nos amis, qui ont connu -25 à -35 au thermomètre pendant 40 jours, le climat est en mode Bahamas.

Cette météo a amené une nouvelle action pour les aventuriers. Il leur faut désormais impérativement s'enduire de crème solaire. Sinon, leurs visages, désormais exposés, brûleraient sous un soleil ardent. Cette chaleur radieuse du ciel dégagé est doublée par les reflets de la neige. Ils peuvent même, le soir, être à l'aise sans manteau dans la tente !

Comme nous l'avons mentionné dans une newsletter précédente, ils avaient recalculé leur parcours quotidien pour réduire le nombre de kilomètres parcourus chaque jour à 18. En fait, avec les conditions décrites ci-dessus, ils en font environ 25 !

Cela signifie qu'ils ont chaque jour une longueur d'avance sur leurs calculs. Tous les quatre jours, ils gagnent un jour d'avance.

Même si l'équipe de l'expédition AKOR a croisé des traces d'ours polaires à deux reprises au cours de la dernière semaine de son voyage, elle entre maintenant dans un segment connu pour son faible trafic d'ours.

Cela signifie que les hommes peuvent être rassurés, sachant que leurs chances d’être réveillés par des ours sont plus faibles que jamais.

Depuis une semaine, nos amis plaisantent, rient et sont de bonne humeur.

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